Attestation sur l’honneur
Déroulement des échanges lors de l’entretien réalisé le 15 Mars 2023 au centre médico-social, 12 avenue des droits de l’Homme aux Vans, Ardèche, France
Moi, Véronique, Raymonde de Perpignan, atteste sur l’honneur que le dialogue ci-dessous a eu lieu le 15 Mars 2023 au 12, avenue des droits de l’Homme aux Vans dans le cadre de l’affaire prétendue « légale » DEPARTEMENT ARDECHE/MME MORATA. Ces échanges sont la transcription du dialogue enregistré pour ma sécurité et ma protection. Je précise que j’avais décidé d’être co-opérante pour que l’affaire soit rapidement classée, puisque sans réel fondement.
Présents :
Mélissandre : Brunel, psychologue pour direction de la protection judiciaire de la jeunesse U.E.M.O. PRIVAS
Laurence : Teil, éducatrice pour direction de la protection judiciaire de la jeunesse U.E.M.O. PRIVAS
Véronique, Raymonde de Perpignan, l’Etre Humain, juriste, fondatrice et formatrice à Nation des Etres Humains Sur Terre N.E.H.S.Terre.
Horaire : de 11h à 12h environ
Déroulement de l’entretien :
Les dialogues ci-dessous sont la retranscription de l’enregistrement audio de l’entrevue.
- Bonjour (Véronique)
- Bonjour, installez-vous (Laurence)
- J’ai reçu ça, je ne suis pas MME MORATA je suis son administrateur (Véronique)
- D’accord (Laurence)
- Ça veut dire qu’au niveau du jugement, de la procédure, il y a une erreur de PERSONNE (Véronique)
- D’accord. Nous, on a une ordonnance de la juge des enfants qui indique : « Heitiare ». (Laurence s’adresse à Heitiare) C’est toi ? Moi, je suis Mme Teil. (Laurence s’adresse à nouveau à Véronique) « dont la mère MME VERONIQUE MORATA est domiciliée 18 chemin de l’école à Montselgues ». Ce n’est pas ça du tout (Laurence)
- Ça tombe bien que vous soyez à « Avenue des droits de l’Homme » parce que justement, je suis juriste et il y a des fraudes sur les actes de naissance. Moi, je suis Véronique, Raymonde. Je suis ici (Véronique montre l’acte de naissance annoté). Moi je suis Véronique, Raymonde, et je suis l’administrateur (Véronique)
- Vous êtes l’administrateur ad hoc, vous voulez dire ? (Laurence)
- Oui, l’administrateur de celle sur laquelle il y a un jugement. Moi, je suis Véronique, Raymonde et je suis la maman de Heitiare, Sara (Véronique)
- Ah ! Vous êtes la maman ! Ah ! D’accord (Laurence)
- Voilà. Ça veut dire…(Véronique)
- Et on utilise plus nos noms de famille (Heitiare)
Non aboutissement de l’étape de vérification d’identité - Nous ne sommes pas les PERSONNES mentionnées sur l’ordonnance
- Ça veut dire déjà que je viens parce que j’ai reçu le courrier, mais ce n’est pas moi. Moi, je suis l’administrateur de cette PERSONNE d’une part, et d’autre part, même si je suis la maman de Heitiare pour laquelle il y a eu une enquête, moi, je n’ai aucune info de qui, quoi, de quoi on se plaint, quel est le sujet, je n’ai besoin de rien, j’ai des sous, une maison, j’ai de quoi nourrir ma fille, elle fait de la danse, du poney, elle a des amis. En fait, c’est à vous à me donner des informations parce que : « qui a dit quoi sur moi ? » (Véronique)
- Qui est MME MORATA? Je ne comprends pas. (Laurence)
- MME MORATA, c’est la PERSONNE PHYSIQUE; Le juge ne peut émettre des documents…Je vous parlais des droits de l’Homme. Les droits de l’Homme et du citoyen. Le juge ne peut obliger qu’un citoyen, et moi je suis avec mon état naturel d’Etre Humain donc d’Homme. Les droits de l’Homme. C’est-à-dire que je fais valoir mes droits de l’Homme en vous disant : « Tant que je n’ai rien fait, on ne peut pas me contraindre ». Donc, quand je viens vous parler en tant qu’administrateur de la PERSONNE… Je sais que c’est un peu compliqué, mais c’est ça les droits de l’Homme (Véronique)
- Je ne comprends pas du tout, oui. Expliquez-nous. (Laurence)
- Essayez de nous expliquer parce qu’on ne comprend pas bien (Mélissandre)
- Moi je suis Véronique, Raymonde… (Véronique)
- Et MORATA, c’est le nom de qui ? Du papa ? (Laurence)
- … telle que j’ai été déclarée à l’état civil, je suis Véronique, Raymonde. Et depuis que j’ai compris que MORATA, MME MORATA… j’étais en gestion de cette PERSONNE et que ce n’est pas moi la Femme Etre Humain, je n’administre plus cette PERSONNE que quand j’ai des raisons. Or là, moi, je n’ai pas besoin… de vous (rires). Moi, je n’ai pas besoin de vous. Donc hier, cela a très bien été entendu par…je pense que c’est mon frère qui a déclenché ça. En fait, moi je voudrais des informations. Donc moi, je suis la Femme, l’Etre Humain qui administre MME MORATA. (Véronique)
- Ah ! J’ai cru que vous étiez un administrateur ad ’hoc. (Laurence)
- Ah mais c’est ça, parce que MME MORATA c’est une PERSONNE PHYSIQUE. Et ça, ça va sortir au grand jour maintenant, les gens commencent à parler. Tout le monde croit que MME…une PERSONNE PHYSIQUE… (Véronique)
- Donc vous êtes RAYMONDE Véronique, c’est ça ? (Laurence)
- Moi, je suis Véronique, Raymonde. Donc, vous m’appelez Véronique, vous m’appelez Véronique, Raymonde, vous m’appelez Véronique-tout-court ça me convient (Véronique)
- Mais d’où sort ce NOM MORATA alors ? C’est le nom du papa de Heitiare ? C’est quoi ? (Laurence)
- C’est le nom de la famille dans laquelle je suis née. Mais avec l’article 6 de la déclaration universelle des droits de l’Homme (ndlr : de 1948), j’ai le droit de ne plus utiliser le statut juridique. (Véronique)
- Et Raymonde, c’est le nom de qui ? (Laurence)
- C’est mes deux prénoms. C’est comme au moyen âge en fait. En fait, moi, j’ai choisi de me faire appeler uniquement comme j’ai été déclarée à la naissance. Et c’est quelque chose qui est complètement légal puisque…regardez, j’ai une procédure, là, qui est faite dans le système légal, chez un huissier qui m’appelle bien comme je suis en train de vous dire. Qui m’appelle « Véronique, Raymonde, née le 18 mai 1972, fille de… ». Voyez. Il y a un Etre Humain qui est administrateur d’une PERSONNE PHYSIQUE. Le juge n’a le droit que d’obliger une PERSONNE PHYSIQUE. (Véronique)
- Je peux lire ça ? Je n’ai jamais vu ce genre de chose. (Laurence)
- Eh bien, elle non plus. L’huissier n’avait jamais lu ce genre de… n’avait jamais eu ce genre de demande. Donc en fait, moi, je ne suis pas d’accord de vous raconter ma vie privée sans…enfin, je vous l’ai dit, je n’ai pas de problème, je n’ai pas de problème d’argent, j’ai une maison, on a un toit sur notre tête, on a de quoi manger de quoi boire, elle va à l’école, elle n’est pas malade, elle n’est jamais malade, à chaque fois qu’il faut l’inscrire quelque part, elle a un certificat médical de non contagion … aptitude à la vie en collectivité. Voilà les bases. En effet, je suis la maman de Heitiare. En effet, quelqu’un de ma famille a fait une information préoccupante. Ça fait depuis Juillet 2022 que je demande : « De quoi il retourne ? ». Personne ne m’a dit…Si. La seule chose qu’on m’ait dite… (Véronique)
- Vous avez nommé votre frère à un moment donné. Vous soupçonnez que ce soit votre frère… (Laurence)
- Il a déposé une plainte contre moi…infondée. Le gendarme a déjà dit qu’elle est basée sur rien, c’est faux et ça va être classé sans suite. (Véronique)
- Une plainte vis-à-vis de votre fille ? (Laurence)
- Ça fait un an que mon frère a décidé de s’acharner sur moi et elle (Véronique montre Heitiare de la tête). Donc, sachant que j’ai une maison, elle va à l’école, on mange, on boit, on dort, elle a des copains d’école, elle a des copines de danse classique, avant la danse classique, elle faisait du poney, là je vais l’inscrire au viet-vudao, un art martial. Donc moi, j’attends qu’on me dise ce qui ne va pas. Moi, je n’ai pas besoin d’aide. J’ai des sous, j’ai une maison, j’ai tout. (Véronique)
- Vous n’avez pas de difficulté avec votre fille ? (Laurence)
- Pas du tout (rires). Pas du tout. Alors, je peux faire des hypothèses. Mon frère peut avoir déposé cette information préoccupante quand cet été j’étais au camping en bord de rivière. Il a dû supposer que j’allais y vivre, je n’en sais rien. Mais moi, aujourd’hui, je suis en attente des raisons qui ont déclenché…En fait, je voudrais la copie du document. Ce n’est pas compliqué. On ne peut pas…On n’a pas le droit d’aller dénoncer des choses fausses pour qu’après il y ait un jugement… Et c’est pour cela que je n’utilise plus le statut juridique de MME MORATA dont je suis l’administrateur, mais c’est un statut juridique, une PERSONNE PHYSIQUE, ce n’est pas un Etre Humain. Je n’utilise plus cela parce qu’en ne l’utilisant plus, et en restant en tant que Femme qui a des droits de l’Homme, dont le nom de la rue, c’est vraiment très rigolo, et ben c’est comme ça que je peux me protéger de gens qui font des dénonciations basées sur rien, comme l’audition où je suis allée où il s’est plaint de harcèlement de ma part (Véronique)
- Votre frère ? (Laurence)
- Donc je suis allée répondre aux questions et la gendarme m’a dit : « Il n’y a rien dans son dossier ». Donc, je suppose que pour vous c’est pareil. Donc je voudrais s’il vous plait la copie de ce qui a été dit dans l’information préoccupante. Et à ces conditions éventuellement, j’accepterai d’administrer MME MORATA pour venir collaborer au jugement qui pour l’instant ne s’applique pas à moi, vous avez entendu. (Véronique)
- Oui (Laurence)
- Aujourd’hui, le jugement s’applique à la PERSONNE PHYSIQUE que j’administre, et selon l’article 6 de la D.U.D.H., je peux vous la citer par cœur, c’est une seule phrase : « Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux de la personnalité juridique », MME MORATA est une personnalité juridique. Donc, en fait, pour utiliser le système légal, il faut… Dans les droits de l’Homme, tant que l’on n’a pas nuit, on est obligé à rien, c’est l’article V : « Les lois sont faites pour interdire de nuire » (Véronique)
- Imaginons que vous nuisiez et que vous ne vouliez pas le reconnaitre. Comment on fait ? (Laurence)
- Je ne fais pas partie de ces gens-là. Je ne fais pas partie de ces gens-là. (Véronique)
- Mais nous on ne peut pas le savoir. (Laurence)
- C’est pour cela qu’on cherche à vous rencontrer en fait. (Laurence)
- Et c’est pour ça que je vous demande d’une part ce qui est reproché, ce qui a été déclaré dans l’information préoccupante, et s’il vous plait, procurez-moi la copie parce que depuis Juillet… (Véronique)
- Ça, je ne sais pas si on pourra vous la montrer. On peut aller consulter effectivement le dossier pour savoir, puisque d’abord on souhaitait vous rencontrer (Laurence)
- J’ai juste l’information qu’elle aurait été déscolarisée. C’est faux. C’est faux. (Véronique)
- Donc là, si on appelle l’école de Montselgues, elle est… (Laurence)
- Ah mais c’est fait ! C’est fait ! La gendarme m’a dit : « on doit vous entendre ». Vous vous rendez-compte que c’est basé sur rien, on me demande d’être entendue par la gendarmerie. J’y suis allée parce que mon frère a fait cette « diffamation, harcèlement » (ndlr : qualification de la plainte), et là c’est une deuxième procédure qu’il a déclenchée pour me nuire. Donc, pour cette deuxième procédure, la gendarme m’a dit : « oui, ça y est, on a l’information qu’elle est scolarisée, on a appelé la mairie et on l’a vu à l’école ». Mais qu’est-ce qu’il y a d’autre dans cette déclaration ? Donc, tant que… Article 6 de la D.U.D.H., j’ai le droit à la reconnaissance de la personnalité juridique, chacun a le droit, et ça, il faut vraiment que ça se sache dans toute la société. Chacun a le droit à la reconnaissance en tous lieux à la personnalité juridique, qui est le NOM DE FAMILLE en majuscule, et le droit ce n’est pas une obligation, un droit. Et c’est à mon libre arbitre. Donc tant que je ne suis pas d’accord d’administrer la personnalité juridique, je reste sous les droits de l’Homme. Je reste un Etre Humain qui est positionné sous les droits de l’Homme, et les droits de l’Homme disent : « la Liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui ». Donc moi, je demande où est-ce que j’ai nui, qu’est ce qui m’est reproché et surtout quelles sont les preuves. Parce que des mots en l’air…, avec la gendarme on a vu que c’était des mots en l’air (Véronique)
- C’est l’objectif de notre inter…Enfin, après, ce qu’on peut faire, c’est aller voir le dossier… (Laurence)
- Donc là, je l’amène à la danse à 11h et demi. Je peux revenir à 14h ou je ne sais quoi (Véronique)
- Ce qu’on va faire, ce que j’entends, c’est que vous avez besoin de savoir,… Nous, en général, quand on reçoit… Voilà, je vous ai montré ce qu’on a reçu, il n’y a rien, ça vient du juge des enfants de Perpignan et ça a été transmis. Il y a certainement des choses au dossier au tribunal, mais nous, notre procédure habituelle, c’est de rencontrer d’abord les gens pour voir un petit peu, ça va rejoindre je pense d’une certaine manière ce que vous nous dites, et rencontrer physiquement la PERSONNE (Laurence)
- La Femme, vous pouvez dire la Femme parce que la PERSONNE est une entreprise (Véronique)
- La Femme et l’enfant pour le coup, pour se rencontrer indépendamment de ce qui est dans le dossier, et en général on va voir le dossier après pour voir effectivement si ça correspond ou pas à ce qui a été dit dans la première rencontre. Si vous, vous préférez effectivement qu’on aille voir ce qui est au tribunal… (Laurence)
- Vous comprenez bien que c’est ma vie privée ! (Véronique)
- Oui, tout à fait (Laurence)
- J’ai le droit de garder ma vie privée …privée. Le mot le dit. (Véronique)
- Ce que je peux vous dire, c’est que nous, on peut tout à fait monter au tribunal avant de re-proposer un rendez-vous, puisque que là, on est venu ici aujourd’hui (Laurence)
- De toutes les façons, il n’y a rien. (Véronique)
- Il y aura forcément quelque chose. Est-ce que c’est vrai ou pas ? Notre travail ensuite à nous, c’est justement de rencontrer la Femme et l’Enfant, la personne, le physique, le moral, l’intellectuel, et d’échanger sur des rendez-vous, plusieurs, pour justement justifier, dire à la juge si dans les rencontres humaines, ce qui est dit ou dénoncé dans le dossier du tribunal est justifié ou faux. C’est ça l’objectif de nos rencontres. (Laurence)
- Sachez qu’avant vous, j’ai été contactée par la gendarmerie qui…j’ai envie de dire… qui a fait chou blanc. Quand elle a eu l’info qu’elle était scolarisée, ils me laissent tranquille. Mais vous, vous n’êtes pas au-dessus de la gendarmerie. (Véronique)
- Non, on est absolument différent. Par contre, le juge oui. Le juge est au-dessus de la gendarmerie. C’est ça que je voulais vous dire. Si vous refusez de nous rencontrer, le problème c’est qu’au niveau de la juridiction, enfin, en fonction de ce …Vous êtes libre, tout à fait. Nous, on n’est pas des gendarmes. Je suis éducatrice (Laurence)
- Je suis psychologue (Mélissandre)
- Par contre, au-dessus de la gendarmerie, la juge, oui. C’est elle qui décide. Si on peut lui transmettre des info des rapports humains qu’on aura eu ensemble avec Heitiare et vous, alors, après elle voit un petit peu ce qu’elle en fait. Si on ne lui transmet rien, reste l’inquiétude et un dossier qui n’est pas comblé par une rencontre. (Laurence)
- D’accord, d’accord. (Véronique)
- Et ça par contre, que la gendarmerie ait été contactée pour voir un petit peu dans le cadre pénal, voilà, elle a fait son travail. Nous, la demande de la juge, elle est plus sur un cadre et éducatif et psychologique de voir si dans ce qu’il y a dans le dossier qu’on ira voir et dont on vous rendra compte. (Laurence)
- Vous me montrerez le rapport (Véronique)
- En termes de droit, je ne sais pas si on pourra vous transmettre la copie. Par contre, ce qu’on peut faire, on pourra faire le compte-rendu oral on peut tout à fait sans aucun problème voir d’où ça vient, et ensuite, nous, notre travail, c’est d’en échanger avec vous pour voir comment cela se fait que les choses se sont mises en place comme ça (Laurence)
- D’accord. D’accord. Vous comprenez bien que on ne peut pas faire des dénonciations tous azimuts… (Véronique)
- C’est pour cela qu’il y a la mesure (Laurence)
- … juste pour des règlements de comptes familiaux. (Véronique)
- Et c’est pour cela que la juge a fait cela. Parce qu’elle a besoin de vérifier. (Laurence)
- Et moi, ce qui m’embête, et j’aimerais bien qu’on trouve une solution tous, pour la société, combien vous êtes à travailler sur ce dossier où il n’y a rien ? (Véronique)
- Mais vous dites qu’il n’y a rien… (Laurence)
- Vous n’avez pas encore la preuve hein, mais vous l’aurez. Vous verrez. Vous verrez qu’il n’y a rien dans ce dossier, et s’il y a des choses, je vous prouverai qu’elles sont fausses. (Véronique)
- (Laurence)
- Et moi, ce qui me pose problème, c’est qu’aujourd’hui, vous êtes…alors, c’est simple, au départ, j’étais à Saint Cyprien à côté de Perpignan, donc déjà, il y a eu la gendarmerie de Saint-Cyprien (Véronique)
- Il vient de Perpignan effectivement le dossier (Laurence)
- Donc déjà, il y a eu des gendarmes, enfin, au moins un, qui ont passé du temps, et je le dis en connaissance de cause à l’avance, pour rien. Déjà, il y au moins un gendarme qui a passé du temps, et cela se prouvera par la suite, que c’est pour rien. Ensuite, cela a été transféré au procureur de Privas qui a passé à la gendarmerie de Largentière donc ça fait déjà encore trois individus, et j’ai oublié que quand j’étais à Saint-Cyprien, j’ai été contactée par les assistantes sociales, et personne n’avait jamais rien à me dire. Donc, assistance sociale, le DEPARTEMENT… Donc en fait, c’est un peu ironique, je suis en train de me marrer. Je suis en train de me dire quelle est cette société où on en est à quasiment dix individus qui passent de leur temps payé avec de l’argent public pour une situation, et vous verrez à la conclusion…et il n’y a rien. C’est gravissime. Les gens n’ont pas d’argent pour payer les impôts, pour vous payer à vous tous, pas uniquement vous deux, tous ceux-là qui sont dans le dossier, qui sont à la mise en œuvre du dossier qui a été déclenché. Au démarrage du dossier, quelles vérifications ont été faites avant de l’enregistrer ? Je ne sais pas. Parce qu’à la gendarmerie, la plainte qu’il a faite contre moi, diffamation et harcèlement...au final, il y a quatre lettres et deux coups de fils. J’ai dit à la gendarme : « mais vous n’êtes pas censé refuser les plaintes quand c’est basé…quand il y a rien ? ». Elle me dit « non ». (Véronique)
- Ben non. Eux, ils doivent faire leur enquête, comme nous, on doit faire notre investigation. (Laurence)
- Donc voilà, moi je vous dis, c’est un règlement de compte familial que lui déclenche envers moi avec tout ce qu’il peut. Et hier, je suis allée en gendarmerie pour moi me plaindre de lui. Parce que lui, ça fait un an maintenant. Non, attendez. En décembre 2021, il a commencé. Donc hier, j’y suis allée déposer, malheureusement, parce que c’est mon frère et que je ne voulais pas le faire. Mais vu que lui en est là… Les trois dernières sont : une information préoccupante, la plainte pour diffamation et harcèlement qui va être classée sans suite. La gendarme, je l’ai entendu au téléphone avec le procureur de Perpignan… (Véronique)
- Vous avez confirmation de cela ? (Laurence)
- Non, parce que c’est tout neuf, c’était vendredi 10 (ndlr : 10 mars, à Largentière). Avant cela, il a fait une tentative de me faire mettre sous tutelle, il m’a envoyé un psychiatre alors que les gendarmes m’ont fait passer deux heures avec un psychiatre, et on va dire que j’ai réussi haut la main. A la fin, le psychiatre a dit : « Vous la laissez partir cette dame, quand même ? Parce qu’elle est parfaitement droite dans sa tête, ses idées ». C’est lui (ndlr : le psychiatre) qui disait : « Je n’ai même pas besoin de vous faire le rapport, je vous le dis. Laissez-la partir » (Véronique)
- On peut, nous, regrouper à tout cela. (Laurence)
- Donc, c’est un frère…je pense qu’il est jaloux. Je pense que c’est psychologique. C’était le petit dernier jusqu’à ce que je naisse. Et ma maman est décédée… En fait, j’habitais à Tahiti avec ma petite, ça faisait quatre ans et demi (Véronique)
- Et en plus, il y avait quelqu’un qui m’a acheté une tortue toute douce (Heitiare)
- Oui (ndlr : Véronique s’adresse à Heitiare), et elle est restée dans l’appartement, mais on va y retourner à Tahiti, ne t’inquiète pas. On est là parce que papi est très vieux et je veux m’occuper de mon papa. (Véronique s’adresse à Laurence et Mélissandre) Mais mon frère se met entre nous. Il tente tout ce qu’il trouve de faisable au niveau des procédures pour me… Déjà, il m’a chassé de la famille : il a fait changer les serrures en notre absence. On s’est retrouvé avec les cartons sur le trottoir. Tout cela, je l’ai raconté hier à l’audition. Si vous voulez une copie… (Véronique)
- Vous avez une copie ? (Laurence)
- Elle est restée à la maison. Comme c’est moi qui me plaignais de mon frère, j’ai raconté tout cela aux gendarmes. (Véronique)
- Oui, bien sûr. (Laurence)
- On est arrivé de Tahiti mi-novembre 2021 à la demande de mes deux parents. Et quand mon frère a su qu’on était là dans ma maison d’enfance où j’ai vécu à partir de mes sept ans, j’ai réintégré ma chambre d’ado, il est devenu fou. (Véronique)
- Et en plus, il nous a piqué les cartes (Heitiare)
- Les cartes à jouer. Il ne nous a même pas mis les sept familles tahitiennes dans les cartons pour qu’on continue de jouer aux cartes tahitiennes (Véronique)
- Il vous a mis dehors physiquement, vous dites, il a mis les affaires… (Laurence)
- Et c’est quelqu’un qui fait une dénonciation parce que je ne m’occuperais pas bien d’elle. Voyez. Et c’est lui qui nous fait changer les serrures et qu’on se retrouve à la rue logée en urgence par la mairie. (Véronique)
- Et en plus il m’a dit que ma mère, c’est une mauvaise mère. (Heitiare)
- Qui a dit ça ? Il t’a dit à toi ? (Laurence à Heitiare)
- Ton père (Heitiare à Véronique)
- Ah papi ! Mais papi a pété les plombs, papi, avec ce frère. Il est devenu sous influence, mon père. (Véronique)
- Il a retourné votre papa contre vous ? (Laurence)
- Et ma maman en est morte. Elle a fait un syndrome de glissement. (Véronique)
- Qu’est-ce que c’est ? (Laurence)
- Se laisser mourir en terme médical. Le jour où ils ont changé les serrures et qu’ils ont mis les cartons dehors, je l’ai appelé, je le lui ai dit, une heure après, elle chutait, elle s’est cassé le col du fémur. Elle m’a dit : « Je ne suis pas d’accord avec ce qu’ils vous font ». Elle ne m’a pas dit : « donc je me laisse mourir », mais c’est ce qui s’est passé. Et ce frère m’a fait interdire de visite à l’hôpital. Il m’a fait passer pour…il a calomnié. L’équipe médicale l’a suivi (ndlr : mon frère) jusqu’à ce qu’ils réalisent qu’en fait, il fallait une ordonnance pour qu’il soit tuteur ou curateur. (Véronique)
- C’est lui qui voulait être curateur ou… (Laurence)
- Il a dit à l’équipe médicale : « Interdits de visite » moi et mes deux grands ados…non…adultes. Il a réussi à obtenir une interdiction de visite. Donc, je n’ai même pas pu aller voir ma mère jusqu’à ce que je leur dise : « vous êtes sûrs que vous avez le droit de m’interdire de visiter ma maman mourante ? ». Et là, elle a dû tilter, elle a levé l’interdiction et j’ai pu la voir la veille de sa mort. Donc pour l’instant, c’est moi la victime. D’où la plainte dont je peux vous envoyer une copie. Mais pour le sujet présent, c’est moi qui vous demande des raisons de m’obliger à venir vous raconter ma vie privée… (Véronique)
- J’entends. (Laurence)
- …sur comment je l’élève, parce que je vous dis, elle va à l’école, elle va à la danse, elle va au poney, elle va au karaté, elle a des copines, on a une maison, on a de quoi manger, on a des sous (Véronique)
- Et en plus à l’école, on m’a donné un dragon arc-en-ciel (Heitiare)
- La maitresse, hier, elle me disait qu’elle est au-dessus de la moyenne au niveau des connaissances, parce que, vu qu’on n’est que deux, elle est super stimulée. Je lui parle comme à une grande depuis toujours, et elle est super. Et la maitresse me le disait hier, on avait une réunion, qu’elle provoque même des jalousies. Et j’ai l’impression que c’est un peu pareil avec mon frère et moi. Mon frère, je vous disais que c’était le petit dernier jusqu’à ce que je naisse Et quand je suis née, onze ans après lui, il a dû avoir une blessure de …je ne sais pas…de rejet ou autre, et quand ma maman m’a fait venir parce qu’elle n’était pas en bon état, ben lui, il a fait d’une pierre deux coups. Il a profité de ma maman qui partait pour nous faire sortir toutes les deux de la famille en même temps. Moi, je le vois comme ça. Ma mère est partie d’elle-même parce qu’elle était vieille, elle allait avoir quatre-vingt-onze ans. Quand il a vu qu’elle allait quitter la famille, il s’est dit : « et bien l’autre, on va lui faire quitter la famille aussi » et il a été odieux. Il m’a interdit d’aller à la messe, j’ai reçu des menaces, que si je venais, on me frapperait. J’ai dû faire venir la police à l’église. Super. Heureusement qu’il y avait Christine avec nous. Mais au moins, on a dit au revoir à mamie. Et puis, ils ont menti, ils ont dit que… (Véronique)
- « Ils », à part votre frère, il y avait qui ? (Laurence)
- C’était toute la famille, en fait. Il a mis tout le monde dans sa poche. (Véronique)
- Et en plus, t’as crié dans l’église : « et une fille aussi ! » (Heitiare)
- Vous avez d’autres frères et sœurs ? (Laurence)
- J’ai un autre frère, il y avait les enfants de mon frère n1 décédé, les enfants de mes frères n2 et n3. Il y avait aussi les belles-sœurs. Il n’y a qu’une belle-sœur qui m’a dit que pour elle, la famille était sacrée, « quoi que tu aies fait, même si tu ne l’as pas fait … Ça ne se fait pas ce qu’ils t’ont fait ». Donc, aujourd’hui, on est deux, on est en haut de la montagne, près de la falaise, avec les animaux, les troupeaux, les vaches qui ont dû mascara comme ça, je ne sais ce que c’est cette race de vache-là, et nous, en fait, on est avec la rivière, la forêt, la falaise, les animaux, et les quelques voisins qui sont nos relations affectives du jour (Véronique)
- Et nos ennemis (Heitiare)
- Non, toi tu en as deux qui te cherchent des poux dans ta classe, deux garçons qui t’embêtent mais ils sont jaloux (Véronique)
- Non, pas deux, pas deux, quatre ! (Heitiare)
- Il n’y a que trois garçons dans ta classe (Véronique)
- Louise elle m’a embêté aussi (Heitiare)
- Donc là, vous êtes bien, avec le voisinage… (Laurence)
- Maintenant je suis bien, mais quand j’ai été chassée de la maison (ndlr : familiale), je n’étais pas bien. Et là, personne n’est venue m’aider, à par le maire qui m’a mis en logement d’urgence à l’hôtel. Donc ce frère qui dit « je m’inquiète pour ma nièce » (ndlr : moi je lui dis) : « Rappelle-toi que c’est toi qui l’a mis dehors ta nièce, et ta sœur ». Et chez moi c’est à 17000, mon appartement est à Tahiti. (Véronique)
- D’accord. Donc, vous avez encore un logement qui est là-bas (Laurence)
- Oui, chez nous, c’est là-bas, sauf que j’ai espoir que mon père…on se réconcilie (Véronique)
- Oui, c’est ce que je voulais demander. Pourquoi… (Laurence)
- Parce qu’il est un peu vieux, il est bien vieux d’ailleurs, et pour moi c’est injuste, je ne suis pas du tout d‘accord, sachant que je n’ai rien fait, que mon père soit fâché contre moi. (Véronique)
- C’est pour cela que vous restez en métropole ? (Laurence)
- Et je me réconcilierai avec lui. Je prie tous les jours, je ne sais pas comment cela va se passer…
- Il est toujours dans sa maison ? (Véronique)
- Il est tout seul en plus. Et mes deux frères, il y en a un à Marseille et l’autre en Espagne. Et moi, je suis venue de Tahiti pour m’occuper de mes parents, et on m’en empêche. C’est quand-même énorme. Ils m’ont appelé, m’ont dit de venir, dit que ma maman n’était pas trop en forme, qu’elle avait besoin de moi. J’ai tout plaqué. En 10-12 jours on était là dans la maison (ndlr : familiale), ma mère en convalescence. Dès qu’elle a su qu’on avait atterri, bizarrement, elle n’a plus eu besoin d’oxygène, ça faisait un an et demi qu’elle était sous oxygène. Elle a été mieux rien que de savoir qu’on était là. Et puis après, quand elle a su qu’ils voulaient vendre la maison pour qu’on parte, qu’ils voulaient que mes enfants de Montpellier…j’en ai trois… (Véronique)
- Ah vous avez trois ainés ? (Laurence)
- Les deux ainés, mon frère leur a dit de venir nous chercher pour nous emmener plus loin, il a tout tenté. (Véronique)
- Ils vous soutiennent ou pas vos trois enfants ? (Laurence)
- Il a réussi à les faire... Aujourd’hui, ils ne me parlent plus parce que je suis allée à l’église. Ils m’ont dit : « si tu vas a l’église à la cérémonie, on ne te parle plus parce que papi ne veut pas que tu y sois. J’ai dit : « mais de quel droit je dois obéir à un papi qui est devenu quelqu’un d’autre, qui ne veut pas que je vienne à l’enterrement de ma mère ? ». Ils m’ont dit : « Si tu y vas, on ne te parle plus ». Le temps fera que…parce que je les ai élevé complètement correctement. Ils sont droits, ils sont stables, ils sont bien élevés, ils sont raisonnables, ils m’ont soutenu jusqu’à ce que j’aille à l’église. Là, ils ont dit : « Par respect pour papi, tu ne dois pas y aller ». J’ai dit : « Non, alors là, vous délirez, vous êtes partis du mauvais côté » (Véronique)
- Quel âge ils ont ? (Laurence)
- Ils sont de 2000 et de 2001. Donc aujourd’hui, moi, je peux dire que je suis hyper forte, car j’ai traversé tout cela toute seule, sans aide, et que je suis tout en haut maintenant. Ça veut dire que maintenant, c’est moi qui ai déposé la plainte. Mes amis m’ont dit : « Mais pourquoi tu ne l’as pas fait avant en fait ? Parce qu’avec tout ce qu’il a fait, tu aurais largement pu le faire avant ». Je ne l’ai fait que hier. Il a fallu que je me refortifie et je me suis refortifiée en étant que nous deux, en haut de la montagne, avec la nature, les éléments, les énergies fortes de la roche, des rivières. Donc aujourd’hui, je suis plus forte que jamais. Autant j’aurais eu besoin d’aide, mais pas pour l’élever (ndlr : élever Heitiare) parce que quand j’étais à l’hôtel…personne ne m’a dit : « Viens à la maison ». Parce que il a retourné tout le monde. Après, ce que vous ne savez pas, c’est que le juge n’a l’autorité que sur la PERSONNE PHYSIQUE. Ça veut dire que si je n’ai pas envie…En fait, maintenant, je suis enseignante des droits de l’Homme. (Véronique)
- D’accord. Vous êtes dans un… en indépendant ? (Laurence)
- Oui, oui. Je suis juriste indépendante, et je fais des conférences et des ateliers pratiques. (Véronique)
- D’accord. (Laurence)
- Et là, je vais vous imager ce que j’utilise pendant le cours, c’est que, vous voyez un œuf dur coupé en deux ? le jaune, c’est le système légal, tout l’œuf entier, c’est la légitimité de l’Humain sur Terre, avec les droits de l’Homme. Eh bien, le système légal ne peut pas dire l’inverse des droits de l’Homme légitimes à l’Humanité sur Terre, à l’Etre Humain. Le « Légitime » englobe le « Légal ». Le légal ne peut que préciser, détailler, confirmer, mais il ne peut pas dire l’inverse. C’est pour ça que si le juge dans le système légal, donc dans le jaune d’œuf, dit des choses qui ne sont pas conformes à mes droits de l’Homme, pif, je sors du jaune et je vais dans le blanc. C’est facile à comprendre comme cela, je pense. Le « Légal » est dans le « Légitime » et les droits de l’Homme sont légitimes, et la Liberté c’est légitime, et les lois ne sont faites que pour interdire, pas pour obliger. Donc, si le juge écrit que je suis obligée, il va falloir qu’il le prouve pour que j’accepte…je ne sais quoi. Mais moi, je vous dis que je n’ai pas besoin. C’est écrit : « vous avez des difficultés ». Je n’ai pas de difficultés. « objectif de comprendre l’origine des difficultés que vous traversez ». Il n’y en a pas. Je ne traverse aucune difficulté. (Véronique)
- C’est ce que vous expliquait ma collègue tout à l’heure, nous, notre travail c’est ça justement, de voir s’il y a des difficultés, s’il n’y en a pas, et de pouvoir …effectivement (Mélissandre).
- …rapporter au juge (Véronique)
- Voilà. C’est l’objectif de notre travail. (Mélissandre)
- Oui, j’ai compris. Et moi, s’il-vous-plait, donnez-moi « qui a dit quoi ? » (Véronique)
- On ira voir au tribunal…nous on n’a pas le… (Mélissandre)
- Parce que si vous, vous ne me dites pas ça, pourquoi moi je vous dirai… ? D’abord, je n’ai pas de difficultés, donc je ne vais pas les inventer, hein ? Il faudrait être bête. Je pense que je suis en retard pour la danse. Je vais y aller. (Véronique)
- Il est moins le quart (Laurence)
- Et oui, c’est onze heures et demi. (Véronique)
- Votre numéro est bien le 06.17.83.14.14. ? (Laurence)
- (Véronique)
- D’accord, merci. (Laurence)
- Voilà. Retenez bien que si on va m’imposer des choses qui sont hors-la-loi la plus haute, les droits de l’Homme, je ne serai pas la PERSONNE PHYSIQUE, je n’administrerai pas MME MORATA. Voyez. J’ai le droit. C’est la déclaration universelle… (Véronique)
- Après, si nous on ne sait pas, la juge, elle, elle peut continuer à poursuivre malgré tout dans ce cadre légal de justice pénale des Hommes. (Laurence)
- Ben, il va falloir avoir des preuves, hein ! (Véronique)
- Le problème, c’est que si on n’arrive pas…Après, c’est vous évidemment. On n’est pas dans une contrainte physique, bien évidemment. La seule chose, c’est que si nous on n’arrive pas à vous rencontrer, ou avoir plus d’informations, on transmettra. (Laurence)
- Ben, je suis venue. (Véronique)
- Mais la juge peut poursuivre, demander d’avantage d’informations. (Laurence)
- Je répondrai à toutes les questions, mais sachez que ça n’ira pas plus loin, je n’accepterai rien de plus que de parler. (Véronique)
- Mmm-mmm. De toutes les façons, on ne pourra pas…Si on vous rejoint dans le fait qu’il n’y a pas de danger potentiel, que cela a été des dénonciations abusives… Par contre, si nous de notre côté on n’était pas en accord avec ce que vous nous dites, on vous dirait pourquoi et ce qu’on renvoie à la juge, comme cela vous sauriez. Et sur ce désaccord-là, vous avez toujours le droit de réponse et …comment on dit ?… (Laurence)
- Le libre-arbitre ? (Véronique)
- Au-delà du libre arbitre…(Laurence)
- Liberté de choix ? (Véronique)
- Le contradictoire ! C’est-à-dire de dire il y a eu les rencontres et on arrive aux mêmes points de conclusion auquel cas cela s’arrête là, mais si ce n’était pas les mêmes conclusions, vous avez ce contradictoire de dire : « je ne suis pas d’accord avec ce que elles ont pu observer,. Mais nous, on dit toujours aux gens ce qu’on observe au fur et à mesure, des questionnements qu’on a …etc... Mais là, on entend votre demande qu’on aille voir le rapport au tribunal (Laurence)
- Sinon, c’est plus de la république, on n’est plus en démocr.. La Liberté est un droit sacré. Moi, je suis libre de ne pas faire ce dont je n’ai pas envie. C’est pour cela que je ne suis pas venue aux premières invitations …déjà parce que c’est à l’autre bout (ndlr : loin de chez moi, à Privas, à 1h30 de route) et parce que je ne suis pas d’accord. Ce sont les gendarmes qui m’ont dit : « si vous n’y allez pas, ils vont conclure que vous avez des choses à cacher ». C’est parce qu’ils m’ont dit cela que je suis venue, parce que je connais mes droits : on ne peut pas m’obliger tant que je n’ai pas nui. Je vous promets, depuis Juillet 2022, je demande des preuves. (Véronique)
- Eh non, je n’en ai pas. (Laurence)
- Les premières étaient les deux assistantes sociales de Saint-Cyprien, ensuite, cela a été le DEPARTEMENT (ndlr : le DEPARTEMENT de Saint-Cyprien), ensuite cela a été la gendarme, donc j’ai des questions sans réponse, que j’ai posées aux deux assistantes sociales, pas de réponse, ensuite ça a été la gendarme (Véronique)
- Elles ne vous ont rien dit, les assistantes ? C’était à Saint-Cyprien ? (Laurence)
- Elles ont dit : « on applique le… on nous a demandé de vous recevoir » (Véronique)
- D’accord. Elles vous ont rien dit les assistantes ? (Laurence)
- On pourrait essayer de voir qui vous avez vu là-bas. (Mélissandre)
- Je n’ai vu personne car depuis le début, je demande : « Qui a dit quoi ? » (Véronique)
- Et là, on ne vous avait rien dit ? (Laurence)
- Aujourd’hui, je n’ai que l’information « déscolarisation » qui est fausse, obtenue grâce à la gendarme Perrine Grosjean qui a eu l’info. (Véronique)
- Et elle est de Largentière, Perrine Grosjean ? (Laurence)
- Elle a eu l’info, je pense, en contactant la gendarmerie de Saint-Cyprien. Mais vu que c’est faux…Depuis que je le sais, je l’ai prouvé que c’est faux. Pourquoi on en est encore là ? Pourquoi vous me demandez de venir ? (Véronique)
- Vous ne voyez pas autre chose ? (Mélissandre)
- On va essayer de se mettre en liens avec ces gens afin de voir ce qui a déjà été fait ou pas, s’il y a eu des compte-rendus ou pas. Parce que si elles n’ont pas pu vous rencontrer, auquel cas elles n’ont pas pu vous dire pourquoi, il y a toujours ça qui court. L’idée, ça serait vraiment d’arriver à vous rencontrer, d’échanger avec vous, en lien avec ce qui a été dénoncé, et votre situation, enfin…qui vous êtes voilà. L’objectif d’une mesure comme la nôtre, c’est de rencontrer les gens, de connaître leur histoire, effectivement de voir les enfants s’ils vont bien, voir comment ils vivent, et après, de rendre compte à la juge, si on voit que tout va bien, on dit à la juge : « ben non, il n’y a pas lieu ». Et du coup, ça pourrait se refermer, enfin, peut-être. (Laurence)
- Ça veut dire que la juge a émis cette ordonnance sur des « on-dit »… (Véronique)
- Non, sur des dénonciations. Les informations préoccupantes sont toujours vérifiées parce que on ne peut pas savoir si les informations…(Laurence)
- …sur de l’arbitraire (Véronique)
- Non (Laurence)
- Ben, c’est quelqu’un qui dit ! (Véronique)
- Mais si on ne va pas vérifier, comment on peut savoir s’il y a du danger ? Elle est bien obligée de demander à aller voir. (Laurence)
- Moi, je suis choquée de cela (Véronique)
- Ça nous arrive de dire : « Non, ce qui avait été dénoncé visiblement est faux, en tout cas, des échanges qu’on a pu avoir, on ne voit pas de danger, nous ». Comme ça nous arrive de dire aussi : « ce qui avait été dénoncé est vrai, il y a du danger, peut-être qu’il faut aider, peut-être qu’il faut… ». Voilà. Mais sur l’arbitraire, oui. Mais si elle refermait en disant : « je n’y crois pas », on ne pourrait jamais savoir ce qui relève de l’ordre du harcèlement et de la fausse dénonciation, et ce qui relève du vrai danger. (Laurence)
- Mais…Je suis juriste indépendante. Je commence à connaître pas mal d’articles. Il y a quand même un article, le 1353 du code civil dans sa version 1, qui dit que le magistrat doit… (Véronique)
- Qu’est-ce que vous appelez « version 1 » ? (Laurence)
- Celle de 1803 ou 1804 (Véronique)
- Mais est-ce que c’est encore en… ? (Laurence)
- Après, ça, c’est un autre sujet. Mais oui, les articles qui sont avant 1848 sont en vigueur. Après 1848, ils ne sont plus en vigueur. Et ça aussi, c’est un gros bazard dans la société. (Véronique)
- Et oui, à quoi se réfère un juge ? (Laurence)
- Et cet article dit que c’est « à la lumière du magistrat… », il doit « évaluer la gravité » et il y a deux autres adjectifs que je ne me rappelle pas encore, « la gravité des preuves testimoniales ». Ça veut dire que ce n’est pas basé sur des bla-bla. C’est sur des preuves testimoniales. Et c’est écrit « graves ». Et que ces preuves doivent être reconnues par la loi. Ça veut dire qu’il y a des preuves qui sont considérées, et des preuves qui ne sont pas considérées. Comme le gendarme hier me le disait, un SMS n’est pas considéré. Cet article dit en substance que c’est à la lumière du magistrat qu’il y a une analyse de la gravité des preuves testimoniales et que selon, il doit annuler. Il ne doit pas aller mettre tout le monde au travail de toutes les Pyrénées-Orientales et de toute l’Ardèche ! (Véronique)
- Le magistrat est dans son bureau, donc il est bien obligé d’envoyer sur le terrain qui des gendarmes pour des enquêtes, qui des intervenants sociaux comme nous (Laurence)
- J’ai compris, mais… « les preuves testimoniales graves » (Véronique)
- Qu’est-ce que vous appelez « preuves testimoniales » alors ? (Laurence)
- Testimoniales…ce sont des témoignages…des preuves…c’est du concret…et il faut que ce soit grave. (Véronique)
- Alors, du coup, les preuves, ça sera nos rencontres, nos témoignages de… (Laurence)
- Non, non. Une preuve, c’est : « j’ai une photo de la petite en train de traverser la rue toute nue » (Véronique)
- Alors, il n’y a pas que la maltraitance physique. Il y a aussi la maltraitance psychologique qui est très dangereuse et qui ne se voit pas. Et c’est pour cela qu’on a besoin d’en parler. Il n’y a pas que les bleus, d’être tout nu ou d’être mal…c’est aussi au niveau psychologique, d’être maltraité, d’être pas pris en compte. Et ça, c’est notre travail au fur et à mesure des discutions de voir si cela est le cas ou pas. Ce n’est pas toujours que les preuves.., si c’était que physique, ce serait plus simple. Mais il y a des enfants qui souffrent de maltraitance psychologique. (Laurence)
- C’est l’exemple que j’ai donné pour que vous voyiez ce que veut dire « preuves testimoniales graves ». (Véronique)
- La maltraitance psychologique, c’est autre chose. (Laurence)
- Et il n’y a pas écrit « uniquement physiques », il n’y a rien d’écrit, ce qui veut dire « et physiques et mentales » (Véronique)
- Et le mental ne se voit pas. (Laurence)
- Donc, on est en retard et ton tutu est encore dans le sac à dos, donc, on va courir jusqu’au vestiaire et je vais t’aider à t’habiller. (Véronique)
Heitiare a fait un dessin pendant l’échange et nous le regardons toutes les quatre.
- Tu dessines beaucoup les sirènes ? (Laurence)
- Ben on arrive des îles. On était dans le lagon. (Véronique)
- Et ton soleil fait un clin d’œil. Non seulement c’est chaleureux, mais en plus, il y a de l’humour. Et le sourire. T’as progressé en dessin. (Véronique)
(…)
- Elle a une capuche comme toi et aussi un collier de templière (Heitiare)
- Tu lui as mis la croix des templiers ? (Véronique)
- Ah vous l’avez au cou ! Ça a une signification pour vous ? (Laurence)
- J’ai lu un livre « Le templier m’a dit ». Ça m’a appelé parce que la croix du Christ ne me plait pas, parce que c’est plutôt sanguinolent. C’est une croix sans être la croix du crucifix. (Véronique)
- D’accord. (Laurence)
(…)
- Et qu’est –ce que tu vas faire maintenant ? De la danse ? (Laurence)
Heitiare montre maintenant ses affaires de danse à nous toutes.
S’en suit un échange sur la danse, sur la signification du prénom Heitiare « couronne de fleur ».
- Parce qu’elle a été conçue là-bas. (ndlr : Véronique à Heitiare) Quand mamie a dit : « venez » (…), en 13 jours, on était là. On a pris deux valises cabine, et on est venu voir papi et mamie, c’est tout. Tu sais, les anciens, ça se respecte, hein ! (ndlr : Véronique à Laurence et Mélissandre ) D’ailleurs, c’est assez…tout quitter comme cela, parce que sa maman appelle, je suis très fière de l’avoir fait. Je suis très fière d’avoir eu une activité qui m’a permis d’arriver en 12 ou 13 jours. Si j’avais été employée, je n’aurais pas pu (Véronique)
- Vous faisiez quoi ? Déjà juriste ? (Laurence)
- J’étais indépendante. C’est là-bas que j’ai commencé à me spécialiser…enfin, j’avais déjà connaissance des droits de l’Homme, mais là-bas, ils ont les lois tahitiennes, et les lois tahitiennes ne sont pas respectées dans les tribunaux parce qu’ils y vont avec la PERSONNE PHYSIQUE. D’où le jaune d’œuf et le blanc d’œuf. C’est-à-dire que le tribunal est dans le jaune d’œuf, il est dans le légal. Et les lois tahitiennes sont dans le blanc d’œuf comme les droits de l’Homme en fait. Donc quand vous allez au tribunal avec une PERSONNE PHYSIQUE, donc MME NOMDEFAMILLE, le juge va éliminer toutes les lois qui sont dans le blanc d’œuf. Toutes les lois légitimes. Donc ce que je leur ai apporté là-bas, c’est que pour faire valoir leurs lois, il fallait ne plus utiliser le statut juridique. Et là, ils ont fait : « Tu peux nous expliquer ? ». J’ai commencé là-bas en fait… (Véronique)
- D’accord (Laurence)
- …à donner des petites conférences, des ateliers. Et en effet, j’ai gagné. J’ai utilisé cela avec mon propriétaire qui en fait n’est pas dans la loi. (Véronique)
- Là-bas à Tahiti ? (Laurence)
- Mon propriétaire là-bas à qui j’ai payé mes loyers pendant deux ans, et ça aussi ça fait partie du conflit, des choses que mon frère me reproche. Mon propriétaire à qui j’ai payé mes loyers pendant deux ans s’est avéré ne pas être dans la loi. Donc, quand je l’ai su, j’ai arrêté de payer, mon père est caution, cautionneur, donc je lui ai dit : « rassure-toi papa, je maîtrise les lois, j’ai une audience et je vais expliquer ». Et en effet, j’ai gagné entre les lignes, j’ai gagné en implicite, c’est-à-dire que MME MORATA a été condamnée à payer les loyers et à être expulsée sous quinze jours, mais aujourd’hui, ça fait deux ans, et j’ai toujours l’appartement, parce que j’y suis allée en Etre Humain. (Véronique)
- Mmm…mmm (Laurence)
- Donc, j’ai réussi à faire appliquer les lois tahitiennes en disant : « un chinois ne peut pas être propriétaire d’une terre à Tahiti », c’est comme en Thaïlande où les étrangers ne peuvent pas être propriétaires, vous savez ? J’ai fait valoir la loi tahitienne qui dit qu’il faut être un descendant d’un descendant d’un descendant pour avoir le droit d’utiliser une terre. Et lui, c’était un chinois, mon propriétaire. Le 8 mars, il (ndlr : le juge) a fait une ordonnance en 2021 qui dit ça (ndlr : « expulsion, condamnation à payer »), et là, le 8 mars, ça vient de faire 2 ans que je suis expulsée sous 15 jours. Mais l’appartement, je l’ai toujours. Et ce que me reproche mon frère, c’est ça, c’est-à-dire qu’il a jamais voulu entendre ma version. Il s’est jamais intéressé à ce que je fais, parce qu’en fait, je pense qu’il ne m’aime pas. On n’a pas de contact depuis 20 ans. Il a juste vu que je ne payais pas mes loyers, que mon père était cautionneur et que ça allait lui retomber dessus. Donc, la preuve est que j’ai l’appartement, que je ne paye pas les loyers, et qu’ils ne peuvent rien contre moi, les chinois, parce que ce sont eux qui sont hors-la-loi. La loi du blanc (ndlr : d’œuf), la loi légitime, la loi la plus haute, la loi des droits de l’Homme, les droits de l’homme et les lois tahitiennes. Donc, mon frère a mis la trouille à mon père, mon frère n’a pas eu ma version, il a dit l’autre version (ndlr : à notre père) : « tu dois payer les loyers, sinon on va te saisir la maison ». Comme mon père ne me parle plus, il a eu peur, il a payé deux ans de loyers, 28000€, alors qu’en fait il n’aurait jamais dû. Et ça, je pense qu’il va falloir que je mette les chinois au tribunal pour que je sois blanchie, parce que tant que je ne serai pas blanchie, toute la famille va croire mon frère, alors que j’ai toujours l’appartement et que je ne paye plus les loyers depuis mars 2020. Et j’ai prouvé que les chinois n’étaient pas autorisés à percevoir des loyers. (Véronique)
- Mmm…mmm (Laurence)
- Donc, ce n’est pas de ma faute si je connais des lois et que je sais les faire valoir plus que d’autres. Au contraire, au contraire. Les gens devraient s’inspirer de ce que je sais pour le mettre en œuvre dans leur vie. C’est-à-dire que lorsqu’on se retrouve au tribunal injustement, la cartouche la plus forte, l’as, le carré d’as, la carte la plus forte qu’on ait, c’est les droits de l’Homme à faire valoir sans le statut juridique de PERSONNE PHYSIQUE. Et c’est très simple en fait. Donc, ces 28000€, je pense qu’il n’aurait jamais dû les payer, c’est tout. (A heitiare) Allez, on y va. (Aux assistantes) Il a eu peur, il a payé. Et comme il ne me parlait plus, mon père… J’aurais pu lui faire un courrier (ndlr : pour lui éviter de payer). Tous les documents des huissiers ne sont pas signés. Tout est faux. Tout est bidon. Tout est frauduleux dans le dossier. Il n’aurait jamais dû payer, mon père. Et j’ai l’appartement. J’ai quelqu’un là-bas qui me le garde. (Véronique)
- Mmm…mmm (Laurence)
- Et ça, mon frère ne veut pas l’entendre. Parce que ça ne l’arrange pas, puisque lui, son but, c’est de me nuire. J’en ai la preuve, maintenant, depuis plus d’un an. Ça fait quinze mois qu’il a commencé à déclencher tout ce qu’il pouvait. (Véronique)
- Mmm…mmm (Laurence)
- Mais je suis très costaud. Je suis très, très, très costaud. (Véronique)
- Ecoutez, on va aller voir au tribunal ce qu’il y a comme inquiétude ou comme accusation, on va dire. Et puis à ce moment-là… (Laurence)
- En tout, c’était super que votre adresse soit 12, rue des droits de l’Homme. J’ai vraiment fait un grand sourire en regardant … J’ai eu l’intuition de vous parler de ça puisque la rue… (Véronique)
- La rue correspondait à vos… (Laurence)
- La rue me prêtait à vous parler des droits de l’Homme dans le dossier. (Véronique)
L’échange passe sur Heitiare qui nous montre maintenant un petit jouet, un caniche qu’elle trouvé.
Puis je leur tends le dessin de Heitiare :
- Ah oui, avec plaisir, merci beaucoup ! (Laurence)
- Comme je sais que quand on fait une analyse de dessin, on regarde ça, on regarde ça, … (Véronique montre le soleil, la maison…) Merci de m’avoir écouté. J’espère que vous saurez m’apporter des réponses. (Véronique)
- Oui, oui. On va aller au tribunal et puis on vous appellera, et on vous proposera une rencontre. (Mélissandre)
- J’espère que vous ne me direz pas que c’est confidentiel, parce que souvent, on me dit ça. (Véronique)
- Alors nous, c’est ce qu’on vous expliquait, on ne pourra pas sortir le document. Mais on pourra vous faire un retour de ce qu’on y a vu, par contre. Parce que vous êtes aussi autorisée à aller consulter le dossier au tribunal. (Mélissandre)
- C’est à Privas ? (Véronique)
- (Mélissandre)
- Je n’ai pas envie de mettre de l’énergie là-dedans. Quand quelqu’un vous cherche des problèmes et qu’il n’y a pas de problème… (Véronique)
- Mais peut-être qu’il y a d’autres éléments… (Mélissandre)
- …on a envie que ça s’arrête. On n’a pas envie d’investir le truc. C’est pour ça que je ne voulais pas venir, moi. (Véronique)
- Si vous ne venez pas…Et du coup, ça a fonctionné, ça vous a suivi jusque-là, et nous, notre objectif, c’est vraiment de lui apporter (ndlr : à la juge) des réponses pour que si cela doive s’arrêter, ça s’arrête. C’est l’intérêt de notre intervention. (Mélissandre)
Echanges divers n’ayant pas d’utilité à être retranscrits, puis fin de l’entrevue avec les assistantes.
- Oui, vous pouvez m’appeler (Véronique)
- Oui, on vous appelle. On vous laisse un message vocal si vous n’êtes pas disponible et vous nous rappelez. (Mélissandre)
- Très bien (Laurence)
- Bon, ben, j’attends de vos nouvelles. (Véronique)
- Eh ben voilà. On regarde ça. Il n’y a pas de souci. (Laurence)
Fin de la retranscription de l’entretien, sur un enregistrement d’1h03 au total.
Autographe :
(Empreinte digitale à l'encre rouge) (croix templière pattée)
Véronique, Raymonde
L'Etre Humain naturel, vivant, libre et souverain,
née le 18 Mai 1972 à Perpignan sans statut juridique
Tous droits réservés - Sans préjudice
Fondatrice de la :
Nation des Etres Humains Sur Terre
1 rue Emile Borel - 66750 Saint-Cyprien
(Véronique Raymonde)
Article 6 D.U.D.H. 1948
En présence et sous les auspices de l'Etre Suprême, omniorésent, omnipotent, omniscient.